À l’aube de la seconde moitié de la décennie, la France poursuit résolument sa transition énergétique. Face aux enjeux environnementaux, économiques et géopolitiques, le pays adapte ses priorités pour garantir un mix énergétique plus durable, résilient et compétitif. En 2025, la production d’énergie nationale reflète à la fois la continuité de grandes orientations historiques et l’émergence de nouvelles dynamiques portées par l’innovation et les impératifs climatiques.
Parmi les acteurs de cette mutation, les fournisseurs de gaz français occupent une place stratégique. En diversifiant leurs offres vers des énergies renouvelables, en particulier le biogaz, ils participent à rendre le mix énergétique plus respectueux de l’environnement, tout en répondant à la demande croissante de sobriété énergétique et de souveraineté.

Le mix énergétique français en mutation
Historiquement, la France a bâti son modèle énergétique sur deux piliers : l’électricité d’origine nucléaire et l’hydroélectricité. En 2025, ces deux sources restent dominantes, mais leur poids relatif tend à évoluer. La politique de transition énergétique mise en œuvre depuis plusieurs années vise à diversifier le mix tout en réduisant la part des énergies fossiles.
Le nucléaire représente encore environ 65 à 67 % de la production électrique nationale. Cependant, la maintenance des centrales, le vieillissement du parc, et les débats publics sur la prolongation de leur durée de vie ou le développement de nouveaux EPR modifient les perspectives. Si l’atome reste un élément fondamental de la stratégie bas-carbone de la France, la part relative du nucléaire est appelée à décroître progressivement, au profit des renouvelables.
Parallèlement, les énergies renouvelables gagnent du terrain. En 2025, elles assurent près de 30 % de la production d’électricité, avec une montée en puissance notable de l’éolien terrestre et offshore, du solaire photovoltaïque, ainsi que du biogaz et de la biomasse.
La montée en puissance du gaz renouvelable
Alors que la France cherche à réduire sa dépendance au gaz naturel importé, notamment de Russie ou d’Algérie, le développement du gaz renouvelable devient une priorité nationale. Issu principalement de la méthanisation des déchets agricoles, des boues d’épuration ou des biodéchets, le biogaz injecté dans les réseaux de distribution est en pleine expansion.
En 2025, plusieurs centaines d’unités de méthanisation sont opérationnelles sur le territoire, produisant un gaz 100 % renouvelable et local. Les fournisseurs de gaz s’adaptent à cette nouvelle donne, proposant des offres « vertes » aux consommateurs soucieux de leur impact environnemental. Des entreprises comme Ohm Énergie s’inscrivent dans cette dynamique, en mettant à disposition des offres de gaz incluant une part croissante de biogaz.
Cette transition permet également de soutenir l’économie circulaire et le tissu agricole local, tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre.
Solaire et éolien : les piliers de demain
Le solaire photovoltaïque continue de connaître une croissance soutenue. En 2025, la capacité installée dépasse les 22 GW, grâce à de nombreuses installations sur les toitures, les parkings, mais aussi des projets au sol sur friches industrielles ou agricoles. Les particuliers sont de plus en plus nombreux à installer des panneaux en autoconsommation, renforçant ainsi la production décentralisée.
L’éolien, quant à lui, atteint près de 21 GW de capacité cumulée. Si le développement terrestre se heurte parfois à des résistances locales, l’éolien offshore prend progressivement le relais. Les premiers parcs en mer opérationnels permettent d’augmenter la production renouvelable en limitant les conflits d’usage sur les terres agricoles.
Ces deux filières sont désormais essentielles pour atteindre les objectifs climatiques de la France, à savoir une neutralité carbone d’ici 2050.
L’hydroélectricité : un socle historique toujours performant
Avec plus de 25 GW de puissance installée, l’hydroélectricité reste la première source d’énergie renouvelable en France. Elle présente l’avantage d’être pilotable, c’est-à-dire mobilisable en fonction des besoins du réseau, contrairement aux énergies intermittentes comme l’éolien ou le solaire.
En 2025, bien que le potentiel de nouveaux grands barrages soit limité, la modernisation des installations existantes permet d’en améliorer les performances. Les petites centrales hydrauliques continuent également de se développer dans les zones rurales ou de montagne.
Les défis de la transition énergétique
Malgré des avancées notables, plusieurs défis restent à relever pour stabiliser et sécuriser la production d’énergie :
- Stockage : L’intermittence des énergies renouvelables nécessite le déploiement massif de solutions de stockage, comme les batteries ou l’hydrogène vert.
- Adaptation du réseau : Le réseau électrique doit être modernisé pour accueillir des flux décentralisés et variables.
- Sobriété et efficacité énergétique : La baisse de la consommation d’énergie reste un levier majeur. Les politiques publiques visent à encourager la rénovation thermique des logements, la réduction des consommations superflues et la sensibilisation des citoyens.
- Acceptabilité sociale : Les projets d’énergies renouvelables doivent mieux intégrer les enjeux de concertation locale et de partage des bénéfices.
Un avenir énergétique plus résilient
En résumé, la production d’énergie en France en 2025 est en pleine mutation. Le pays mise sur un mix diversifié, équilibré entre nucléaire, renouvelables et gaz bas-carbone. L’intégration des nouvelles technologies, la décentralisation de la production et l’implication croissante des citoyens redéfinissent le paysage énergétique.
Le rôle des fournisseurs de gaz français s’inscrit pleinement dans cette dynamique. En facilitant l’accès à une énergie plus verte, plus locale et plus maîtrisée, ils contribuent à construire un avenir énergétique plus durable, à la hauteur des enjeux environnementaux de notre époque.